Dans son premier essai, Catherine Grenier conservateur des collections contemporaines au Musée national d’art moderne de Paris, explore la place qu’occupe la religion chrétienne chez les artistes de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Avec un titre pleins de promesses, L’art contemporain est-il chrétien?, elle explore «la question de l’art et de son lien à la spiritualité et au divin».
L’auteur avance que l’art contemporain puise dans l’histoire chrétienne, sans pour autant en n’affirme sa filiation. Les limites de la religion n’apparaissent plus nettement et en ce début de siècle la défaite des utopies s’impose. Les artistes explorent donc le terrain religieux afin d’y retrouver un modèle opérationnel. Les scandales qui gravitent autour de certaines œuvres et qui apparaissent alors comme blasphématoires sont en réalité des questionnements existentiels. Jérôme Cottin, dans son ouvrage La mystique de l'art, art et christianisme de 1900 à nos jours, dit à ce sujet: «Dans leur très grande majorité, les artistes qui utilisent délibérément une iconographie ou des thèmes chrétiens, souvent même quand leur interprétation est parodique, sont mus dans leur démarche artistique par un questionnement fondamental, voire métaphysique. C’est le cas avoué et pourtant insuffisamment reconnu part tous ceux qui ne vont pas voir au-delà du scandale, de Mark Wallinger, de Maurizio Cattelan, de Mark Quinn, de Peter Land ou de Damien Hirst.».
L’auteur avance que l’art contemporain puise dans l’histoire chrétienne, sans pour autant en n’affirme sa filiation. Les limites de la religion n’apparaissent plus nettement et en ce début de siècle la défaite des utopies s’impose. Les artistes explorent donc le terrain religieux afin d’y retrouver un modèle opérationnel. Les scandales qui gravitent autour de certaines œuvres et qui apparaissent alors comme blasphématoires sont en réalité des questionnements existentiels. Jérôme Cottin, dans son ouvrage La mystique de l'art, art et christianisme de 1900 à nos jours, dit à ce sujet: «Dans leur très grande majorité, les artistes qui utilisent délibérément une iconographie ou des thèmes chrétiens, souvent même quand leur interprétation est parodique, sont mus dans leur démarche artistique par un questionnement fondamental, voire métaphysique. C’est le cas avoué et pourtant insuffisamment reconnu part tous ceux qui ne vont pas voir au-delà du scandale, de Mark Wallinger, de Maurizio Cattelan, de Mark Quinn, de Peter Land ou de Damien Hirst.».
L’art du XXIe siècle place l’homme au cœur de son projet, comme l’a fait la religion il y a déjà des siècles. Mais il réinterprète les thématiques, ce qui l’inscrit dans cette mouvance à mi chemin entre le sacré et le profane.
Avec ce premier essai, Catherine Grenier nous apporte un regard éclairé sur la notion de religiosité chrétienne de l’art contemporain. Le sujet est traité en profondeur. Le style de l’auteur est scientifique et le fond riche. L’ouvrage, qui balaye tous les arts: cinéma, photographie, installation, peinture, performance; donne la réponse à son titre. Il confère au lecteur les clés d’une nouvelle interprétation de la scène artistique internationale. Cependant, le recours à un vocabulaire écclésiastique rend la lecture sinueuse. De même, le sujet principal étant l’art contemporain, cette étude s’adresse à un public avisé en la matière. Et malgré des connaissances en histoire de l’art, la lecture est compliquée car étouffée par une mise en page non aérée. Les entrées de lecture sont difficiles. Toutefois, cet essai est édifiant concernant le sujet de l'art contemporain et son caractère religieux, malgré son manque d’efficacité dans l’édition.
Avec ce premier essai, Catherine Grenier nous apporte un regard éclairé sur la notion de religiosité chrétienne de l’art contemporain. Le sujet est traité en profondeur. Le style de l’auteur est scientifique et le fond riche. L’ouvrage, qui balaye tous les arts: cinéma, photographie, installation, peinture, performance; donne la réponse à son titre. Il confère au lecteur les clés d’une nouvelle interprétation de la scène artistique internationale. Cependant, le recours à un vocabulaire écclésiastique rend la lecture sinueuse. De même, le sujet principal étant l’art contemporain, cette étude s’adresse à un public avisé en la matière. Et malgré des connaissances en histoire de l’art, la lecture est compliquée car étouffée par une mise en page non aérée. Les entrées de lecture sont difficiles. Toutefois, cet essai est édifiant concernant le sujet de l'art contemporain et son caractère religieux, malgré son manque d’efficacité dans l’édition.
par C²
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