C'est une exposition fantasque que le Centre-Pompidou de Metz propose en ce début de rentrée, en explorant les fantaisies d’un «monde singulier». Si la consigne est de mettre en scène les mystères du labyrinthe, les propositions qui émanent sont chargées d’un affect particulier à chaque artiste. Au travers de huit parcours, les propositions artistiques sortent du cadre de la simple illustration et expriment toute l’ambivalence du terme, si bien dans ses dimensions architecturale, physique que mentale.
Perte de repères face à l’étude de la ville spatiale (1958-1959) de Yona Friedman ou sentiment d’angoisse à la lueur de Light Sentence ( 1994 ) de Mona Hatoum, cette exposition pousse chaque visiteur à s’interroger sur les propres couloirs labyrinthiques de son esprit. Véritable déambulation corporelle et psychique, le titre nous plonge directement dans un état d’errance, où le but est de se retrouver.
![]() |
Mona Hatoum (née en 1952), Light Sentence, 1994 |
par C²
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire