mardi 13 septembre 2011

DES VERNISSAGES EN PAGAILLE !

Alors que la 11ème Biennale d'Art Contemporain de Lyon montre le bout de son nez, les vernissages rue Burdeau se montrent tout court. Tels des amuses-bouches aux saveurs pétillantes, les galeries dévoilent leurs artistes, histoire de se mettre en jambe pour le grand tour.
Gaëtan Robillard, While the outlaws ..., 2010
Avant de se lancer à corps perdu dans le marathon de la rue Burdeau, l'école des Beaux Arts nous invitait, lors du vernissage, à découvrir To Hug a Snake qui présente des artistes issu du programme Post-diplôme de l'ENSBA Lyon. Le titre résonne comme une réponse au poème de D. H. Lawrence, Snake (1923). La vidéo, médium dominant du parcours, apparait sublimée au travers de court-métrages orchestrés autour de l'idée de l'insaisissable. Tel un fil rouge, la notion de l'impuissance humaine sa manifeste à nouveau à La Salle de Bain avec SOME KIND OF NATURE de Glen Rubsamen qui offre un panel photographique autour du palmier, qu'il décrit comme "une malencontreuse expérimentation botanique".

Anya Belyat-Guinta, Chebourachka, 2011, 
dessin, galerie caroline vachet
Suite à une petite nuit de repos plus que nécessaire, le périple continue rue Burdeau le samedi. La galerie Néon nous propose deux artistes: Hugo Schüwer-Boss (plasticien) & Hugo Pernet (poète), autour d'une exposition intitulée mute. Les jeux géométriques mis en scène par Schüwer-Boss entre les toiles et la galerie crée un nouvel espace portant à réflexion sur la notion d'exposition. La gymnastique géométrique se poursuit à la galerie Mathieu avec l'artiste Miloslav Moucha. Le dessin n'est pas en reste, et nous le retrouvons terriblement expressif à la galerie caroline vachet sous les traits de Anya Belyat-Guinta




Quant à la photographie, elle est sur le devant de la scène à la galerie Le Réverbère, qui ignore ses 30 ans, avec une sublime exposition KLEIN + 10 COLLECTIONNEURS


William Klein (né en 1928), 
Simone + Nina, piazza di Spagna, 1961, 
photographie, Le Réverbère
Elle est également magnifiée dans Le bleu du ciel, avec une série de portraits en noir et blanc d'une profondeur exaltante. Enfin, vous aurez le plaisir de savourer l'esthétisme mélancolique de Hélène Katz, Searched and destroyed, à la galerie Elizabeth Couturier. La galerie Pallade, quand à elle, vous ménera dans un monde aux accents éphémères, abordé par les sculptures de Yamada. Et alors que le grand tour semble achevé, n'oubliez surtout pas de descendre d'une rue, rue Leynaud, pour vous délecter de la peinture de Caroline Demangel dans la galerie Henri Chartier.

Hélène Katz, Sans-titre, 2011
photographie, galerie Elizabeth Couturier
Yamada, 2011, sculpture
galerie Pallade


par C²

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